Les conducteurs de transport en commun privés de la ville province de Kinshasa ont débuté ce lundi 5 juin, une série des grèves qui va sauf changement s'étendre jusqu'au mercredi 7 juin de l'année en cours. Les chauffeurs s'indignent contre les tracasseries de la police de circulation routière.
En effet, cette situation a pénalisé bon nombre des travailleurs résidants dans les deux communes voisines. Il s'agit de Mont-Ngafula et Selembao, précisément aux alentours des arrêts allant de l'auto-stop à mere-canot. Ces derniers, n'ont pas pu atteindre leurs lieux de service à cause de manque de transport en commun. Le cas de René Kukiese travailleur au Ministère du Portefeuille.
" Je suis sorti à l'arrêt de bus un peu plus tôt aujourd'hui ayant déjà la connaissance de la grève des conducteurs. Hélas, depuis 5h45 minutes que je me suis rendu sur By-pass. Aucun bus ne passe ici hormis les véhicules de particulier", raconte-t-il, l'air découragé.
Au fur et à mesure l'heure avance, nous avons pu apercevoir des conducteurs des taxis motos qui ont profité de la situation afin de doubler les prix de la course, se plaint Alexis Muamba, avocat au barreau de Matete.
" Mon véhicule est en panne et je dois être au barreau avant 12h et voilà, il est 9h. Je me dis quand même, je dois bouger ma poche pour y aller. Mais les motards me demandent 4 000 Fc juste pour me déposer au Rond-point Ngaba alors que d'habitude, cette course coûte 1500 Fc sur la moto et je ne sais plus quoi faire. Ce pays moindre dysfonctionnement tout le monde en profite pour imposer sa loi ", a-t-il témoigné l'air exaspéré.
Le problèmes ne s'est pas seulement posé aux travailleurs qui cherchaient les moyens pour se rendre dans leurs lieux de service respectifs mais aussi pour des personnes qui ont l'habitude de passer nuit au travail. Et ces dernières s'y retrouvent bloquées et obligées de rentrer dans leurs domiciles aux prix d'or. Le cas de Jonathan Kiala, gérant d'un Flat-hotel à Lemba se retrouvait bloqué à sur place et il devrait dépenser le triple pour regagner sa maison, car il avait besoin de se reposer après un long week-end.
" D'habitude, je quitte le bureau à 8h00 après avoir fait une remise et reprise avec mon remplaçant. Mais aujourd'hui, c'était différent. D'abord, mon remplaçant est arrivé à 10h00 au bout de plusieurs appels et après remise et reprise routinière, je me suis rendu au Rond-point Terminus afin d'emprunter une moto vers le Rond-point Ngaba. À mon grand désarroi, le motard me demande 3000 Fc pour une course qui revient souvent à 1000 Fc. Étant fatigué, j'avais pu marchander à 2000 fc somme qu'il a fini par accepter avec insistance. Et me voilà au Rond-point Ngaba, mon calvaire commence. Pas de motard, la plupart de moto qui venait, on se l'arrachait comme des petits pains. Et au bout d'une heure d'attente, je m'attrape une moto qui me taxe 3500 f pour m'amener à n'ayant pas vraiment eu le choix, j'avais payé la somme et suis maintenant arrivé" a-t-il raconté.
Par ailleurs, la situation à 12h31' sur l'arrêt masanga mbila Kati reste à désirer pour un arrêt qui d'habitude draine des véhicules. Pour aujourd'hui, il y a un vide total. Aucune présence d'un taxi et le bus n'en parlons même pas.
Et sur la route principale appelée communément « By-pass » menant vers le Rond-point Ngaba où le répond UPN. Nous pouvons voir des véhicules privés et motos en cascade qui ont envahi la route.
La première journée de cette grève est révélatrice de la non-influence de bus faisant les transports en commun de l'état. En l'occurrence, le bus « Transco » qui est à compter au bout des doigts et nous nous demandons si les propriétaires des bus privés qui font les transports en commun décident de respecter le mot d'ordre de leur syndicat, c'est-à-dire grever pendant 3 jours. Quel serait le sort de la population kinoise dont la plupart vivent aux taux du jour.