Dans un rassemblement des activités du parti tenu lundi 18 avril, Jean-Claude Mwalimu, directeur de cabinet de Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), continue d’exiger à tout prix la tenue des élections en 2023, conformément à la constitution.
“Les élections doivent avoir lieu, c’est une contrainte constitutionnelle, le mandat est de 5 ans, pas un jour de plus à un éventuel glissement. s’il n'y a pas d'élections nous les chasserons” a déclaré Jean-Claude Mwalimu.
Il s’oppose à l’idée d’un quelconque dialogue, il estime que le terme “dialogue” a revêtu un sens péjoratif en RDC, devient synonyme de partage de pouvoir. Il se dit en revanche favorable aux discussions autour des réformes électorales.
En cas du glissement ou non respect du délai constitutionnel, Jean-Claude Mwalimu a évoqué l’article 64 de la constitution qui stipule que “Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi.”
Dans un tweet publié sur son compte ce mardi 19 avril, l’opposant célèbre, Martin Fayulu déclare “ne pas vouloir organiser les élections transparentes et impartiales, c’est décidément prendre l’option de maintenir le peuple congolais dans la pauvreté et la misère. C’est de l’indignité”.
Ne pas vouloir organiser les élections transparentes et impartiales, c’est décidément prendre l'option de maintenir le peuple congolais dans la pauvreté et la misère. C’est de l’indignité.
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) April 19, 2022