Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi et son homologue du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso ont présenté à la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) qui s'est déroulée à Glasgow (Écosse) le “fonds pour le bassin du Congo”, mercredi 3 novembre.
Annoncée en marge de la COP 22 à Marrakech (Maroc) par le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, le 16 novembre 2016, cette initiative a connu sa première étape de formalisation à l’occasion d’un sommet international à Oyo (République du Congo). Ce fonds rassemble 16 pays de l’Afrique centrale. Il totalise près de 10 milliards de dollars américains de valorisation de projets pour préserver le bassin du Congo.
La République démocratique du Congo et la République du Congo font partie de ce fonds, car ils partagent le bassin avec les 4 autres pays que sont le Cameroun, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Gabon.
Le fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves. L'accord portant création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région le 9 mars 2017 à Oyo en République du Congo.
Rappelons que Le bassin du Congo est le deuxième plus grand bassin fluvial du monde, après celui de l'Amazone.