Au cours du 40e congrès de la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) qui se tient à Taiwan jusqu'au 25 octobre, le défenseur des droits humains Paul Nsapu Mukulu a été élu parmi les vice-présidents de cette ONG internationale engagée dans la défense de tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels reconnus par la Déclaration universelle des droits de l'homme. À 62 ans, ce théologien de formation est un expert reconnu au niveau africain en matière électorale. Il a été, à plusieurs reprises, élu secrétaire général pour l'Afrique de la FIDH et a mené plusieurs missions d'enquêtes dans des pays africains : Mali, Côte d'Ivoire... Il a débuté clandestinement son combat pour les droits humains durant les années Zaïre. Il profite de la libéralisation de l'espace politique zaïrois en 1990 pour créer officiellement la Ligue des électeurs, une organisation qui a survécu à la chute du régime Mobutu et qui existe jusqu'à ce jour. L'équipe de Paul Nsapu fait partie a pour mission, notamment, de protéger les défenseurs des droits humains contre la surveillance numérique en leur garantissant sûre et efficace de la technologie.
La FIDH rassemble en son sein plus de 200 organisations de la société civile à travers la planète. Alice Mogwe, militante des droits humains au Botswana est celle qui a été élue présidente au cours de ce sommet. Elle est secondée par 15 vice-présidents et 5 secrétaires généraux élus pour un mandat de trois ans.
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