Le milieu offensif international congolais Paul-José Mpoku est sorti de son silence pour lancer un coup de gueule aux dirigeants du football congolais après le crash raté des jeunes Léopards des U23. C’est sur son compte Instagram qu’il a laissé son message.
Tout a commencé le samedi 29 octobre au moment où les Léopards U 23 devraient rallier l'Algérie où ils étaient attendus pour le match retour contre les Fennecs. Toute l'équipe est montée au bord d’un Antonov de la compagnie Air Kasaï loué par le gouvernement congolais. Après deux heures de vol, l'avion a été contraint de retourner à l'aéroport de N’djili, avec tous les risques pris après une panne du tableau de bord.
Quelques jours après cet événement déshonorant pour la sélection congolaise, Mpoku a laissé quelques lignes.
“Sur cette Terre, il y a un temps pour tout. Un temps pour promouvoir un meet up, un temps pour éveiller les consciences. Un temps pour parler des performances sportives de l’équipe nationale. Un temps pour protéger l’intégrité physique des jeunes de cette même équipe nationale. Ce post, ce coup de gueule sert à secouer le cocotier de la Fecofa”, avance-t-il.
Le milieu de terrain de 30 ans continue en demandant plus de sérieux dans le football congolais.
“Sommes-nous conscients que les U23 ont failli perdre la vie ? Des petits frères, des amis, mais surtout des simples hommes qui n’ont pas demandé à voyager en péril... Jusqu’à se retrouver en insécurité prolongée, incertains même de pouvoir rallier Alger durant de longues heures. Trop, c’est trop", a poursuivi l'ancien métronome du Standard de Liège.
"Une fédération sportive se doit d’être solide de l’équipe A jusqu’aux plus jeunes enfants qui jouent sous le maillot national. Cette solidité administrative et sportive ne passera que par une mentalité sérieuse et responsable. Ensemble, avec ceux qui font de leur mieux à la fédé, avançons vers un projet sportif congolais plus sérieux. Tout mon soutien et mes prières à ces jeunes. Avec d’autres, ma voix s’élève malgré l’indifférence, une semaine après les faits, cet événement subi”, a-t-il conclu.