Il est parmi les rappeurs les plus populaires de la diaspora congolaise. Damso, de son vrai nom William Kalubi Mwamba, est au cœur d'un film documentaire sorti samedi 6 février 2021 et diffusé sur la chaîne de télévision belge Tarmac.
Tourné en septembre 2020 à l'occasion de la sortie de QALF, son 4e album solo, le documentaire de Damso raconte ses origines à Kinshasa et l'histoire de son succès sur l’espace européen.
“Je suis là dans mon pays. Moi à la base, mon plan ultime c’était faire un truc pour arriver à un stade où on ne me fasse pas chier. Donc je me suis dit “ Je vais faire un plan, je vais niquer le game”. Après j’achète un camping-car, je fais un studio dedans. Et je fais le tour du monde. Plus j’avance, plus je comprends encore certaines choses. Je me rapproche de mes racines, c’est ça qui est marrant. C’est aussi un besoin, en fait. Chaque fois que je vais là-bas, c’est comme si je me reconnecte à quelque chose. Je ne sais pas encore quoi, mais je me reconnecte”, explique celui qu'on appelle aussi le gangster belge.
Le natif de Kinshasa a beaucoup de joie et beaucoup de tristesse à chaque fois qu'il rentre dans la capitale de la RDC. "Kinshasa, c’est une belle histoire, tu vois. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs d’enfance. Je n’ai pas forcément envie de parler des guerres et des pillages parce que j’ai déjà parlé de ça plein de fois, mais je ne vais pas mentir. Je ne me suis jamais vraiment aventuré dans le Congo. C’était toujours mon rêve de revenir à cette source parce que tu te perds forcément à un moment donné. A Kinshasa, j’ai beaucoup de joie et beaucoup de tristesse à chaque fois. J’ai de la joie quand je vois un fanatique. Trop content quand il prend sa photo, tu sens que ça l’a touché. Et puis après, on roule deux secondes et je vois… Je vois la misère. Donc à chaque fois, il y a une joie et puis je dis “merde”. Je ne sais même pas ce que je peux faire”, regrette -t-il.
Le documentaire “Kin, tout est vie” dure 27 minutes 25 secondes et a été du réalisé par Robin Conrad. Il cumule déjà plus de 242 000 vues sur YouTube.