Alors qu'il venait à peine de démissionner de son poste de président de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), l’ancien dirigeant sportif congolais Constant Omari a été sanctionné ce jeudi 24 juin par la commission d’éthique indépendante de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). La FIFA lui a infligé une interdiction de 12 mois de toute activité relative au football aux niveaux national et international et lui a imposé une amende de 66.444 euros.
« Une procédure d’instruction formelle avait été ouverte à l’encontre de M. Omari le 7 janvier 2021 au sujet des avantages reçus de la part de Lagardère Sports (pour un total de EUR 64 444) dans le cadre des négociations qu’il menait avec cette entité en lien avec la commercialisation de certains droits de retransmission télévisée attribués à la société LC2 et le recouvrement des impayés, rappelle la FIFA dans un communiqué. Ces négociations, conduites par M. Omari pour le compte de la CAF, avaient abouti à la mise en place de dispositions contractuelles extrêmement préjudiciables pour la confédération, qui avait enregistré des pertes financières considérables. L’acceptation des avantages en question avait entraîné un conflit d’intérêts qui avait empêché M. Omari d’accomplir sa mission vis-à-vis de la CAF avec intégrité, indépendance et détermination », peut-on lire dans la correspondance de la FIFA.
Empêché de briguer un nouveau mandat au Conseil de la FIFA en mars dernier, l’ex-numéro 2 de la Confédération Africaine de Football (CAF) savait déjà ce qui allait lui arriver, c’est pour cela qu’il a anticipé les choses en démissionnant de la FECOFA après 18 ans de règne, estime un observateur du foot congolais.