Les députés et sénateurs ont effectué leur rentrée parlementaire mardi 15 mars 2022 à Kinshasa, conformément aux dispositions des articles 115 de la constitution et 64 du règlement intérieur de deux chambres.
L'Assemblée nationale a accordé la priorité de cette session de mars aux réformes électorales. Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso l’a évoqué en ouverture de la session, affirmant que les Congolais attendent de leurs élus un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue d’élections prévues en 2023.
"La priorité sera donc accordée à l’examen de la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 9 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 26 juin 2011 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales", a-t-il souligné.
Christophe Mboso a donc pris l’engagement de soumettre à la plénière « l’examen avec diligence des textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif, et transparent et de respecter le délai constitutionnel ».
Au Sénat, Modeste Bahati Lukwebo appelle le gouvernement au respect de l'exécution du budget de l'Etat. Pour le président du Sénat, le budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel des bonnes intentions sans impact réel sur le quotidien du peuple congolais.
L’Assemblée nationale et le Sénat tiennent de plein droit, chaque année, deux sessions ordinaires. La première s’ouvre souvent le 15 mars et se clôture le 15 juin et la deuxième le 15 septembre et se clôture le 15 décembre.