Après les attaques du M23 signalées lundi 20 février dans plusieurs localités de l'Est de la RDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) ont, dans un communiqué publié le même jour, dit avoir « pris toutes les dispositions qui s'imposent pour éradiquer cette manche et protéger les populations congolaises ainsi que leurs biens tout en demeurant respectueuses de la volonté des Chefs d'Etats de l'EAC ».
A l'en croire, ces affrontements ont provoqué des déplacements massifs des populations, entrainant de ce fait un drame humanitaire.
« Ainsi donc, au regard de ces multiples violations à répétition de cessez-le-feu par le RDF et ses supplétifs de M23, les FARDC lancent pour la énième fois à la communauté Internationale, à l'union Africaine, à la Communauté des États d'Afrique de l'Est ainsi qu'au mécanisme de vérification ad hoc de constater ces bavures et d'en tirer toutes les conséquences », peut-on lire dans ce communiqué.
Il est impératif de signifier que ces affrontements refont surface et ce, malgré les efforts fournis par les Chefs d'États à Nairobi, Luanda , Bujumbura et récemment à Addis-Abeba afin d'obtenir le cessez-le-feu de ces groupes armés.