Dans un communiqué de presse rendu public mardi 29 mars 2022, le Rwanda réfute catégoriquement les accusations, selon lui, « sans fondement de l’Armée congolaise », et déclare que les Forces rwandaises de défense (RDF) ne sont en aucun cas impliquées dans les activités belligérantes en RDC.
Les deux personnes présentées par les FARDC ne sont pas des militaires rwandais, souligne le communiqué. « Les équipes de renseignement n'ont pas été autorisées par la suite à interroger ces personnes pour une évaluation conjointe, comme le veut la pratique. Les RDF ne comptent aucun membre aux noms présentés dans le communiqué précité. C’est une tentative de manipulation de l'opinion en présentant deux individus arrêtés dans des circonstances obscures il y a plus d'un mois comme des éléments capturés lors des combats du 28 mars 2022 », a déclaré dans le même communiqué François Habitegeko, gouverneur de la province de l’Ouest du Rwanda.
Par ailleurs, il rappelle que « la RDC et le Rwanda disposent de mécanismes de vérification dans le cadre de la CIRGL et au niveau bilatéral pour vérifier ces allégations ». Il appelle à des enquêtes sur ces accusations qu’il qualifie d’absurdes contre l’armée de son pays.
Les Forces armées congolaises ont annoncé lundi 28 mars que les rebelles de M23 soutenu par l'armée rwandaise ont mené des attaques dans la nuit du 27 au 28 mars contre les positions de l'armée régulière congolaise de Tchanzu et Runyoni dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.