Le Mouvement du 23 mars (2009) a nié lundi 8 novembre dans un communiqué toute implication dans l’attaque menée par des hommes armés le dimanche dernier contre les positions de l’armée congolaise à Runyoni et à Chanzu, dans le territoire de Rutshuru.
« Depuis plus d’une année, notre organisation est engagée dans les pourparlers avec le gouvernement de Kinshasa où nos délégués ont séjourné et ont eu des échanges très fructueux avec l’administration de son excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République. Ces pourparlers ont abouti à des conclusions dont notre mouvement attend impatiemment la mise en œuvre et croit en la bonne foi du Chef de l’Etat », écrit Bertrand Bisimwa, président du M23 dans ce communiqué soulignant que le partenariat avec le gouvernement se portait bien.
Quelques heures plus tôt, le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint des FARDC, avait identifié les auteurs des attaques contre Rutshuru aux rebelles du groupe M23. Ce dernier avait été défait par l’armée congolaise en 2013 grâce à une conduite de troupes exceptionnelle du colonel Mamadou Ndala. Il avait été tué dans une embuscade en janvier 2014 quelques mois après avoir vaincu le M23.